Les nouvelles technologies ont engendré des identités alternatives, des avatars, des présences modifiées qui nous demandent de revoir nos positions en tant qu’individus et qu’humains existant dorénavant entre les mondes réels et virtuels en réseau. Le Studio propose une soirée d’échanges informels qui explore comment les artistes adaptent et développent ces ressources en tenant compte des différents aspects des réalités des femmes.
Tagny Duff – EBA (Emotive Bio Algorhythm)
Situé dans l’espace, entre l’humain et le post-humain, est le ABE – algorithme bio émotif. ABE est un corps vivant lointain, contrôlé par des gens qui utilisent des technologies sans fil, des interfaces informatiques et des mécanismes de surveillance. Comme une machine, le corps ABE est programmé: il exécute les tâches et permet à l’usager d’habiter ce corps d’une manière éloignée.
Tagny Duff considère la performance comme un point de départ pour investiguer des idées et concepts qui entourent la notion des géographies virtuelles, psychologiques et politiques. Son œuvre récente explore les moyens par lesquels des technologies virtuelles (le portable, la radio et la caméra de surveillance) créent les nouvelles formes d’action et d’interaction dans le monde social, soit en ligne ou dans le domaine physique.
Christine Redfern – re:dress
Communications et théories féministes convergent lors des performances de quatre artistes qui exploitent le vêtement comme véhicule de leurs idées. À travers le texte, la technologie, le corps, les robes, le son et l’humour, les œuvres résultantes sont des hybrides qui reflètent, dévoilent et réinventent ces deux sources déterminantes de la culture.
Artiste qui vit et travaille à Montréal, Christine Redfern est aussi écrivaine et commissaire indépendante. Elle est diplômée en Arts visuels (BFA, Université Concordia, 1989) et en Communications biomédicales (BSc., Université de Toronto, 1994).