[HTMlles 2024] Interventions incarnées, LePARC – Milieux Concordia

INTERVENTIONS INCARNÉES 
Projection et performance
17:30 – 20:30
04/05
LePARC, Milieux Concordia – Performance Lab – (EV 10.785, EV 10.760, et / and EV 4.502) 1515 rue Sainte-Catherine O, EV Building, Montréal

Embodied Interventions [Interventions incarnées] est une performance présentée par des étudiant·es à la maîtrise et le résultat de deux semaines de laboratoires créatifs collaboratifs au sein du Pôle de recherche en arts de la scène (LePARC) de l’Institut Milieux pour les arts, la culture et la technologie de l’Université Concordia. Cette année, dans le cadre d’une première collaboration entre Ada X et LePARC, trois artistes œuvrant dans les disciplines de la danse, du théâtre, du cinéma et de la réalité virtuelle partagent leurs créations respectives en partenariat avec le festival HTMlles. Il s’agit d’Allison Peacock, de Debora Alanna et de Kayla Jeanson.

Simultaneous Natures, Allison Peacock

Dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée Simultaneous Natures, l’artiste-chercheuse Allison Peacock a créé des œuvres de danse correspondant à sa recherche sur trois jardins locaux de Montréal : le jardin japonais d’Espace pour la vie, les jardins municipaux de l’ouest de Montréal et le travail de leur jardinier en chef, et le stationnement du Home Dépôt au 100 rue Beaubien O. Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire visant à comprendre la fonction et les caractéristiques de ces jardins uniques, la chorégraphie en direct et sur vidéo est devenue essentielle pour repenser et mettre en évidence des éléments de l’histoire, des caractéristiques spatiales et de la main-d’œuvre qui est essentielle à leur entretien. Les trois œuvres offrent un triptyque de danse qui fait allusion aux qualités diverses et divergentes qui font partie des façons dont la nature coexiste avec les citoyen·es de Montréal.

The Beholder, Kayla Jeanson

The Beholder est un personnage hybride caméra / humain ;
un humain avec une caméra qui remplace les yeux.
Iel est témoin d’un mouvement et conserve cette image dans son corps.
Son esprit capte ces échos, mais a du mal à s’en souvenir. « Ne m’obligez pas à me souvenir », supplie-t-iel. Iel veut seulement voir, et suivre sa vision.

Lorsque les lumières sont éteintes, iel se souvient de son corps. Le bout de ses doigts bourdonne de potentiel, ses orteils se déplacent sur le sol avec excitation. Sa lentille oublie de chercher la lumière.

Iel sait qu’iel a déjà eu une raison d’être, qu’iel fait partie de l’histoire comme les pages d’un livre font partie de l’histoire. Iel est celui qui prend l’insecte dans ses mains et se penche pour vous laisser l’observer. Toutefois, en l’absence de l’insecte, iel devient l’insecte, le sujet de son propre film. Iel est à la fois celui qui regarde et celui qui est regardé.

Lullaby, Debora Alanna

Lullaby s’attarde sur les sensibilités mythiques islandaises tout en suscitant une conversation sur l’infanticide. Pratique historique, les berceuses étaient chantées aux nourrissons sur le point d’être relâchés dans les éléments. Des personnages masqués, Trú, un corbeau qui était un homme, son ami Vilborg et un chœur narratif racontent l’histoire d’une berceuse. Tout au long de la pièce, une cohorte d’improvisation soutenue par des multiplex visuels et sonores incorpore de l’art imprimé en 3D et de la musique originale avec des projections réalisées en réalité virtuelle (RV), afin d’expliquer Lullaby.