Lancement de la revue électronique .dpi 16
Participant·e·s
Le numéro 16 de notre revue électronique .dpi ouvre le cycle thématique des trois prochains numéros : la résistance. Il s’intéressera spécifiquement à l’art résis-temps. Résis-temps, résistant, résistance au temps, à une mémoire imposée, à un oubli quotidien, orchestré par une surproduction de « traces ». On résiste contre un système, on résiste pour une idée, un idéal, mais face au temps, comment résiste-t-on ? L’art résistant est plastique, poétique, politique parce qu’il inscrit un temps de réflexion dans l’univers du direct et de l’instantané. Dans ce numéro 16 de .dpi, nous vous proposons ainsi de prendre le temps, un temps de lutte, de mémoire, d’action, un temps critique aussi pour que se forme au fil des textes et des liens un espace résis-temps.
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Rédactrice en chef .dpi no 16 : Émilie Houssa
Articles :
Marie-Laure Allain Bonilla « Inscription de mémoires, l’œuvre de Lamia Joreige entre poétique et documentaire »
Aude Crispel « Entretien avec Jackie Buet » (Directrice et fondatrice du Festival international films de femmes de Créteil, France)
Anne Laforet « La résistance au temps des œuvres numériques grâce aux formats ouverts et aux logiciels libres »
Chroniques :
Emilie Houssa « Chronique « Dans l’atelier » avec Johanna Vaude »
Albertine Bouquet « Le sort du monde »
Maxime Philippe « « elles@centrepompidou » : la toute première fois »
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+ APPEL DE TEXTES .dpi no 17 : « adhérence : résistance visqueuse »
Rédactrice-en-chef invitée : Sophie Le-Phat Ho
Remise des résumés d’articles + bios : le 3 janvier 2010
Remise des textes sélectionnés : le 7 février 2010
Date de parution : Février 2010
Compensation : un cachet de 150$ est versé par article final sélectionné; $75 par chronique sélectionnée, en plus d’atteindre un grand nombre de lecteurs(trices) internationaux
Thématique :
Juxtaposée à la notion de résistance, celle de l’adhérence peut sembler avoir fonction d’antonyme: résister à quelque chose signifie ne pas y adhérer. D’un autre côté, résister, quoi qu’en prétendent certains inventeurs de « nonistes », c’est aussi adhérer à autre chose. Entre les deux, le niveau d’adhérence peut servir à mesurer le degré même d’une résistance à l’institutionnalisation, à la cooptation ou à la récupération. L’adhérence peut être une arme de la résistance tout comme elle peut être une épine dans son pied.
Bref, résistance et adhérence vont de pairs.
Mais leur opposition n’est pas donnée. En effet, la notion de résistance_adhérence peut être perçue plutôt comme un processus (au quotidien), une démarche, un travail à faire à tous les niveaux (tout le temps). Le choix du concept d’adhérence, en contraste à celui d’adhésion, signale une possibilité de le traiter en termes de degré, de coefficient — c’est-à-dire comme indice — et non comme identité. L’adhérence met alors de l’avant les idées de terrain glissant, de force d’attraction, de friction, de lubrification, de rythme, de viscosité, d’enchevêtrement, tout comme celles de la dextérité, de la navigation, de la finesse, bref, de l’art. Comment aborder la résistance_adhérence en ces termes, c’est-à-dire non plus en oppositions, mais en niveaux d’intensité ? En quoi l’analyse de l’idée de résistance_adhérence peut-elle mener à une meilleure compréhension de la créativité, de l’autonomie ? En d’autres termes, comment traiter la notion de résistance du point de vue de celle de l’adhérence peut-elle exposer de nouvelles pistes, de nouvelles prises ?
Nous faire parvenir un résumé d’une intention de texte (300 mots) accompagné d’une courte biographie (100 mots).
Tous les types de textes sont bienvenus (essai, critique, entrevue).
Texte final (environ 2000 mots) à remettre à la date mentionnée.
Envoyez vos textes à : programmation at dpi.studioxx.org