Le mercredi 11 novembre 2015 | 5 à 7
@ STUDIO XX – 4001, Berri (coin Duluth) espace 201
Contribution suggérée: 2$, *GRATUIT* pour les membres
Des rafraîchissements seront servis.
Le Studio XX vous convie chaleureusement le mercredi 11 novembre à 17h, à découvrir le projet de résidence « Taskmaster » de l’artiste Daniella Ben-Bassat (résidence physique qui eut lieu du 28 septembre au 6 novembre 2015).
Venez découvrir l’oeuvre “Taskmaster” de Daniella Ben-Bassat ! Cette nouvelle pièce se compose de quatre machines sonores sculpturales que l’artiste a produit durant sa résidence au Studio XX (Septembre-Novembre).
Vidéo : Daniella Ben-Bassat | TASKMASTER
Taskmaster cherche à déjouer le concept absurde de “contrôle de l’utilisateur », affiché comme une particularité des technologies numériques. De fait, l’oeuvre de Daniella part du point de vue selon lequel les actions des utilisateurs sont activées mais également contraintes par le code même de la machine numérique. Alors que les développeurs-techniciens et les concepteurs s’appliquent à cacher le code, les fils et la vraie nature de leurs mécanismes, Daniella s’est donné comme but de les exposer au public.
Chacune des pièces de ces machines sculpturales fonctionnent comme une sorte de diorama mobile confiné dans un cube. Chaque pièce, à l’intérieur de chaque cube, est programmée pour tourner dans des directions différentes à des intervalles de temps différents. “L’utilisateur” peut contrôler la vitesse de ces rotations pré-déterminées. Il en résulte une série de boucles audio diffusées en direct, rassemblant des sons de moteurs amplifiés, de cordes de violon et de déchets métalliques se frottant les uns contre les autres.
Ces sculptures, à la fois pré-programmées et contrôlées par l’intervention humaine, vont agir ensemble, accompagnées de mélodies bourdonnantes de guitare et de sonorités motorisées afin de créer un paysage sonore complexe : industriel dans sa texture et particulièrement humain dans sa nature.
Révéler les systèmes cachés inhérents aux technologies et aux médias “grand public” est non seulement important pour nous en tant qu’utilisateurs fonctionnels, mais cela permet également, en tant que pratique féministe, d’aller plus loin dans la déconstruction et de rendre visibles les systèmes qui imprègnent nos vies.